RP Lulune et Cristalline

J'était partie à la chasse avec ma chère soeur et guérisseuse, Feuille de cristal. C'était une belle journée, parfaite pour la chasse, et ma soeur cherchai des herbes en même temps.En suivant les proies, nous nous étions séparée. Je la cherchai, un lapin dans la bouche.
"Feuille de cristal??" appelai-je? Où es tu ?
Comment se perdre dans un endroit ou la vue était si étendue? Enfin, je cru sentir son odeur
"Feuille de cristal?"

Mon esprit était brumeux, j'avais du mal à réfléchir. Comment avais je pu oublier à quel point le chèvrefeuille était soporifique? Je cherchais tranquillement du lierre, et paf! d'un coup, je vois les fleurs jaunes dont mon mentor m'a cent fois dit de me méfier. Quand même, c'est du lourd!!! J'entends vaguement ma sœur miauler : Feuille de cristal! Feuille de cristal!,mais tout cela me paraît si loin... d'un coup, c'est le noir total. Plus rien.

Je suivie l'odeur de ma soeur disparue, quand je la trouvai étendue par terre. Je m'affolai:
" Feuille de cristal!!!!! "
En la reniflant, je comprit qu'elle était endormie. Non mais quelle doué!! Elle avait quoi, à me faire des coups pareils!! Je commencait à la secouer. Enfin, je la vis entrouvir les yeux.

( bon, on ne m'en veut pas si j'ai oublier de changer de perso)

Ma bouche était pâteuse, mes paupières, si lourdes...Enfin, je commençai à distinguer la visage de ma sœur, penchée sur moi. "Lune des rêves, marmonnai-je, tu m'as retrouvée..." Puis d'un coup, tout me revint. "Le chèvrefeuille! Tu m'as sauvé la vie, merci!!!" Bon, on rentre? Toutes ces émotions, ça creuse, et j'ai déjà trois musaraignes!!! On partagera avec les anciens?

Feuille de cristal était à peine réveillée qu'elle me parler de manger!! Non mais qu'elle ventre sur pattes!!
"Toi tu à peut être ce qu'il faut, mais moi je suis de chasse! Chuis pas guérrisseuse moi!! Deux lapin ça suffit pas!! Donc soit tu reste, soit tu rentre sans moi. Et c'est quoi cette histoire de chévrefeuille?!!
Tout en parlant je me remettait à l'affut. Je savait que j'était rude en paroles, mais elle m'avait vraiment fait peur.

Oh, la la, ma chère sœur, toujours aussi grognonne, marmonnai-je. "et aucun sens de l'humour, en plus! Non mais!" Tu penses vraiment que moi, guérisseuse, ai cru que 2 lapins et 3 musaraignes suffiraient à nourrir le clan? Pff!!! ajoutai-je en me pelotonnant contre ma sœur préférée (Je sais, je n'en ai qu'une, mais bon...) Allez, la chasse continue!!! Et ne t'approche pas trop du chèvrefeuille, je t'expliquerais plus tard pourquoi!!!

Je grommelait à cause des remarques de ma soeur, et m'emfermait dans un silence obstiné et boudeur. Je pistait un lapin, lorsque mon esprit enregistra la dernière phrase de ma guérisseuse.
" C'est quoi le chévrefeuille? " dis je en sentait une grande fatigue m'envahir. Par réflexe, je me rapprochait de ma soeur, et sentit ma torpeur se dissiper légérement.

Je donnai un grand coup à Lune des rêves, l'envoyant voltiger. Elle devait penser que j'étais folle! Vite, poussons nous, lui dis je, je crois que tu viens de découvrir une des propriétés du chèvrefeuille : il est très soporifique! Je m'en sert d'ailleurs parfois pour "calmer" les patients un peu trop remuants dis -je d'un air un brin carnassier. Au fait, désolée pour tout à l'heure, fit-je en la voyant se masser les côtes, tu veux que je te soigne? Sans Chèvrefeuille bien sûr!!!

Ma soeur proposa de me soigner après m'avoir fait découvrir les joie du vol libre.
" Non, merci. Et je vais aller chasser plus loin. "
Je m'éloignai en marchant comme un ancien et en grimacant. J'esperai que ma soeur ne le remarquerai pas, et tentait de me remetre en chasse. Elle etait forte ma soeur!! Je l'avait oublié car elle ne se battait jamais, mais.... aie aie aie

Te vexe pas, sœurette!!! Je suis juste une toute petite chatte inoffensive, je ne ferais pas de mal à une mouche!!! Reviens!!!Je la suivi en courant, et eu tôt fait de la rattraper. Elle bougonnait encore."Bon, affiche moi un sourire sur ce petit minois tout ravagé!!! Sinon... Tu sais ce qui va t'arriver : chèvre... Je ne put finir ma phrase ! Elle s'était jetée sur moi!

Ma soeur me menaca de me renvoyer dans le chévrefeuil si je ne souriait pas. J'était plutôt gentille avec ma soeur, mais là, mon mauvais caractère reprit le dessus. Je l'attaqua, oubliant qu'elle n'arrivait plus à se battre. Lorsqu'elle se prit mon coup de patte sans se défendre, je reculai brusquement.
" Désolé... " murmurai-je, honteuse.
Nos luttes affectives me manquait, et le souvenir de son état lorsqu'elle avait cessé de se battre... Je me détournai, souffrant au fond de mon coeur, et me mit en chasse. Porté par cette douleur, je couru plus vite que jamais et fit une très bonne chasse.

Tout mes souvenirs me revinrent. D'un coup.je m'affalais dans l'herbe, et attendis le retour de ma soeur en ressassant de sombres idées. Ma hantise des combats, dut au fait que j'avais vu mourrir mon mentor lors de mon premier entrainement, m'enpêchait de me défendre lorsque l'on m'attaquait, et je n'aurais pu attaquer un autre chat de mon plein gré. C'était pour cette raison que j'étais devenue guérisseuse : je voulais insuffler la vie, et non la mort. Mais soudain je me redressai, inquiète : je ne percevais plus l'odeur de ma soeur! Je scrutai le paysage alentours, et pecut un bruissement, au loin, dans les collines, puis un scintillement de fourure. C'était ma soeur, j'en étais sûre! mais ou était elle encore allée se fourrer? Les alentours de la ferme de gerboise étaient pleins de dangereux prédateurs : des blaireaux, des chiens enragés, et plein de souris mortes qui attiraient les charognards! Lunes des rêves allait avoir des ennuis, c'était certain! Je courrus courrus pour aller la retrouver. Lorsque je la trouvai enfin, je n'en cru pas mes yeux!

Depuis ma séparation avec Feuille de cristal, j'avais beaucoup chassé. Et beaucoup dérivé aussi. Bref, je m'était retrouvé à coté de la ferme de Gerboise. Je me dit que ce coin était trop dangereux pour y rester, surtout à lapproche de la nuit, ou les Bipédes lachait leurs chien. Je me dirigeai donc vers notre clan, en faisant un détour pour éviter un monstre. A ce moment, un Bipéde sortit, suivi de deux chiens. Libres. Je prit mes pattes à mon cou. Trop tard. J'était repérée. Je les entendits aboyer, le bipéde hurlait, et ils me poursuivaient. J'était proche d'un arbre. L'atteindrai-avant les chiens? Oui. Je bondit sur une branche. En sécurité. Pour combien de temps? C'est à ce moment que je vis ma soeur, plus loin sur une colline.
"Ne t'aproche pas " hurlai'je!! "Ils vont bien finir par partir."
Les chances^pour qu'elle suive mon conseil? Quasiment nules.

Ne pas m'approcher? Non mais elle plaisantait!!! Le rôle d'une guérisseuse était de sauver des vies, au péril de la sienne s'il le fallait. Surtout que j'avais un plan. Prudemment, j'entrai dans la zone ou les chiens pourraient me repérer. L'un d'eux me flaira. Il avertit mentalement son congénère, et bientôt les deux chiens étaient à mes trousses. J'avais, dans cette bataille, deux atouts, non, trois :
-1 : je courrais plus vite que ma sœur, j'avais donc pas mal d'avance sur les deux chien (même si il fallait bien l’avouer, cela ne suffirait pas très longtemps, quelques minutes tout au plus.)
-2 : J'étais extrêmement menue, cela était utile pour me cacher.
3 : J'avais repéré un terrier assez profond à quelques centaines de mètres de là, trop étroit pour que les chiens puissent aisément le creuser.
Je courus donc aussi vite que je pus, pendant ce qui me semblèrent être des heures. Je n'osais regarder derrière moi, à cause des chiens. Je savais qu'ils étaient derrière moi, je sentais leur odeur, l'odeur d'une mort proche. Alors que le terrier n'était qu'à quelque mètres, je me retournai une ultime fois, et faillis avoir une crise cardiaque : ils étaient là, tout proches, ma fourrure immaculée à portée de leur crocs. Terrifiée, je redoublai de vitesse,. Plus qu'un mètre, cinquante centimètres... Au dernier moment, je sentis la mâchoire d'un chien claquer à 1 millimètre de ma nuque, m'arrachant une touffe de poils au passage. Mais la seconde d'après, j'étais en sécurité dans le terrier. Il ne restait plus qu' attendre que le maître vienne récupérer ses chiens, en espérant qu'il ne tarderais pas trop. Et que devenais ma sœur?

Toujours sur mon perchoir, j'avais observer la course de ma soeur contre les chiens. J'avais eu peur lorsqu'elle avait failli se faire mordre, mais elle s'en était sortie. Les chiens, hurlaient autour du terrier, le bipéde courrait vers eux et il les attrapa, leur passa des cordes autour du cou. Il les rentra dans son nid. Je descendit de mon arbre, et alla voir ma soeur. Je l'appelai :
" C'est bon, ils sont partis. Tu peut sortir. Merci de m'avoir aidée. Et pas merci de m'avoir désobéie. Récupérons notre chasse et rentrons. "

"Oui, tu as raison, j'ai eu mon compte d'émotions pour aujourd'hui!". Je pris mes trois musaraignes, deux souris et trois lapins tant bien que mal dans ma gueule, entre mes pattes... Ce fut trop. Je n'arrivais pas à tous les porter!!!"Comment faire?", demandai-je à ma sœur. Elle me proposa une idée très ingénieuse...

Ca se voyait que Feuille de cristal était guérrisseuse, et n'avait pas l'habitude des chasses fructueuses: elle voulait tout porter d'un coup!! Notre chasse était trop grande pour cela, mais je lui donnai une solution:
" Voyons, on va les porter petit à petits: on avance, on pose, demi-tour, on vas chercher le restes, on pose plus lion, demi-tour, on va chercher...ect jusqu'au camp. "

( J'vois pas ce que ca a d'ingenieux, mais j'avais pas d'idée...... )

Bon, d'accord... Maugrée-ai je. Mais ça va être sacrément long! J'espère qu'on sera au camp avant la nuit. Nous nous miment en route. C’était lourd en plus! Quelle idée d'avoir inventé cette solution embêtante. Mais peu avant d'arriver au clan, je me rendis compte que ç’avait été relativement rapide. Plus que si nous étions allé chassé plusieurs fois. Merci les guerriers, pensais-je, ragaillardie. Ma sœur et moi posâmes notre chasse à l'entrée du camps, puis nous dirigeâmes vers le promontoire. Arrivés, nous regardâmes le paysage : le soleil se couchait, il faisait doux, c'était magnifique. Heureuse et apaisée après notre longue journée de chasse, je me blottis contre ma sœur.

Ronron...........